
IOC a mis en œuvre la procédure de gestion intégrée des terres (ILM) et des perturbations, accompagnée d’un permis interne. Dans le cadre de cette initiative, le service de l’Environnement a compilé et intégré 10 à 20 ans d’études de référence et de données géospatiales sur la biodiversité, y compris des ensembles de données culturelles, socioéconomiques et environnementales pour Labrador City, le chemin de fer QNS&L et Sept-Îles, dans une base de données centralisée reliée à un système d’information géographique (SIG). Cette base de données géospatiales est mise à jour chaque année afin d’intégrer les coordonnées, les études et les informations pertinentes les plus récentes sur les sites.
Un seul projet peut impliquer plusieurs activités liées à la gestion des terres et des perturbations, pouvant nécessiter des permis au niveau fédéral, provincial et/ou municipal, ainsi que la consultation des parties prenantes concernées. La gestion intégrée des terres (ILM) et le permis interne garantissent que l’entreprise reste conforme à toutes les exigences des parties prenantes.
Cet outil intégré rationalise la gestion des terres et des perturbations en offrant des informations précieuses pour soutenir la planification opérationnelle et de projet, ainsi que la collaboration avec des parties prenantes externes telles que les gouvernements, les communautés et les détenteurs de titres fonciers autochtones. Conçu pour promouvoir une gestion responsable et durable des propriétés d’IOC, le programme contribue également à réduire au minimum les perturbations dans les zones nécessitant une attention particulière, notamment les habitats sensibles, les zones de travail autorisées et les sites du patrimoine culturel.
Initiative avancée de réhabilitation durable – Approche globale à l’échelle du site
Ces dernières années, IOC a déployé des efforts importants de réhabilitation progressive sur plusieurs hectares d’amas de stériles sur l’ensemble de son site minier. Cette initiative, qui dépasse la simple restauration, s’inscrit dans une approche globale de l’excellence environnementale. Le processus de réhabilitation comprend le réaménagement des pentes du terrain, l’application de substrats organiques et la plantation minutieuse d’une végétation diversifiée pour relancer le processus de succession écologique. En stimulant la croissance de la végétation, nous atténuons non seulement l’érosion, mais nous réintroduisons également des nutriments vitaux dans le sol, ce qui facilite la résurgence de la flore et de la faune locales, restaurant ainsi le paysage naturel. IOC évalue rigoureusement l’efficacité de ses efforts de réhabilitation. Grâce à des évaluations agronomiques exhaustives, nous évaluons la couverture, la diversité et la hauteur de la végétation, ainsi que la santé générale du sol. Ce suivi nous assure que nos efforts de réhabilitation sont efficaces et durables à long terme. IOC s’engage à maintenir cette approche proactive, en évaluant et en affinant régulièrement ses stratégies de réhabilitation pour que les terrains perturbés puissent réintégrer l’écosystème, le but étant de valoriser la biodiversité et l’équilibre écologique.
Réhabilitation progressive
En 2024, nous avons réhabilité 30,4 hectares sur plusieurs sites de la mine, dont 23,4 hectares dans le cadre de la fermeture progressive de la halde à stériles de Lorraine. Les pentes de la halde ont été réduites à 20 degrés tout au plus, dans la mesure du possible, puis recouvertes de till ou de terre arable en vue de la phase de restauration écologique par ensemencement à la volée. La revégétalisation de la halde à stériles de Spooks a été achevée, la dernière zone ayant été aménagée au cours de l’été 2024. Les travaux seront surveillés pendant plusieurs années pour veiller à ce que les pentes soient stables et que la croissance se poursuive avec succès. Une zone de dépôt de résidus miniers a été réhabilitée en 2024, ce qui contribuera également à réduire la production de poussière dans les secteurs opérationnels
